Les enfants de palestin
Les Palestiniens, ont beau être dotés d’un courage et d’une endurance sans faille, l’humain a ses limites. Soumis par Israël à des conditions de violence et de stress continu, trahis par la communauté internationale, qui les a laissés sans protection, c’est essentiellement en notre fidélité, que les Palestiniens puisent des forces.
Israël a utilisé toutes les ressources possibles et imaginables pour user, désintégrer, anéantir méthodiquement, systématiquement, l’esprit, le moral et la volonté de résistance des Palestiniens, et les faire renoncer à leurs rêves de retour, à leur rêve de Palestine tout court.
La violence contre les enfants a été un des éléments essentiels de cette stratégie de démoralisation psychologique. L’enfant est ce que les Palestiniens, dépossédés de tout, ont de plus précieux.
Violenter leur quotidien, mutiler des générations d’enfants, les tuer – des enfants qui sont, pour les parents, le sang et l’espoir de leur vie – c’était pour l’occupant le plus sur moyen de briser le moral des familles, de briser psychiquement, profondément, durablement toute la population et de détruire les fondements mêmes de le leur existence.
Tirer sur des enfants, tuer des enfants, est un crime inqualifiable. Pas besoin d’être spécialiste pour comprendre que ces enfants, qui répondent pierre en main aux tirs de mitrailleuses, sont dévastés, en perte d’eux-mêmes.
Ils rient quand vous avez envie de pleurer, ils vous regardent d’un air las de vieillard quand vous les gratifiez d’un sourire, ils vont au devant des tanks comme on va au peloton d’exécution, tout en rêvant confusément, obsessionnellement, de pouvoir rendre les coups reçus.
Quand vous vous rendez dans ces camps de désolation que sont les camps de réfugiés de Rafah ou de Balata, vous en ressortez apeuré et tremblant, le cœur brisé ; l’état d’abandon et d’insécurité où ces populations sont laissées, et la petitesse de notre solidarité, vous met violemment en question.
Vous vous demandez où sont les organisations - dont la noble mission est de protéger les faibles, les enfants, les prisonniers - qui reçoivent à ce titre des sommes coquettes par des organismes privés ou étatiques ? Nul ne les voit jamais à l’instant même où les assassins assassinent, tirent sur les ambulances locales, empêchent les équipes médicales d’approcher les blessés. Faire des rapports émouvants et des appels de fonds quand la tragédie est consommée, ce n’est pas assez. C’est même tout à fait indécent.
Les Palestiniens qui agonisent dans des ghettos infamants depuis 1948, sont les plus à plaindre. Privés de travail et de liberté de mouvement, ils ont plus que jamais besoin de notre générosité. En effet, depuis que les autorités palestiniennes - sous la pression d’Israël et des Etats-Unis – ont gelé les avoirs des mouvements religieux, les familles sans revenus, privées de cette aide modeste mais équitablement repartie qui les maintenait à flot, sont tombées dans la misère noire.
Dans ce chaos, le devoir de la solidarité est d’aider toutes les victimes sans distinction, peu importe leur appartenance politique. Il faut savoir que l’aide matérielle n’a pas été distribuée de façon « neutre » par les autorités liées au Fatah, dans ces régions qu’Israël écrase particulièrement parce que insoumises.
Il y a mille et une façons d’aider les Palestiniens en détresse. Toutefois, le plus sûr moyen d’alléger rapidement la souffrance des familles les plus désespérées et leur assurer un semblant de sécurité dans la durée est l’aide financière qui va de vous à la victime et se passe de tout intermédiaire (1).
Pour les familles qui sont dans l’incapacité d’assurer à leurs progéniture un avenir digne de ce nom, contribuer à offrir de meilleures chances de développement et de réussite scolaire et à arracher à la rue - si mortelle en Palestine - ces filles et garçons soumis à des degrés de violences si dévastateurs, qui auront pour tâche, demain, de poursuivre le travail commencé par leurs aînés, est une grande aide.
« Adopter » un enfant, accompagner avec amour, avec attention un étudiant/étudiante durant ses années d’études - à Balata, Askar, Rafah, Jabalia, Khan Younes, Naplus, Jenin - ne veut pas dire faciliter leur fuite de Palestine, une fois le lien affectif établi et les études finies ; même s’il y a, chez ces jeunes désespérés, un grand désir de partir pour échapper à la mort lente ou violente. (2)
Israël cherche précisément à les pousser à partir. Nous pouvons les aider à rester, à construire un monde plus sûr et plus juste.
Commentaires
oncelikle selamin aleykum ve sonra il faut étre plus "sauvage dans ce que vous érivez!
salam
pourrriez-vous passer ce lien et l'inserer sur votre blog
www.palestin.eu
www.palestinien.be
merci
soutien et resitance palestine
Du'a - Pour nos frères et soeurs
En ces jours, nous vous demandons de penser fort à nos frères et soeurs en Palestine par vos invocations in cha Allah
Bukhari rapporte d'Abu Darda ,
que le Prophète a dit :
L'invocation de l'individu musulman faite en faveur de son frère en son absence est exaucé. Il y a un ange préposé qui se met à son chevet chaque fois qu'il invoque du bien en faveur de son frère, cet ange dit :
Amîn ! Tu en auras autant !
Tout comme le drapeau sur ton blog...qu'on soit noir, blanc, vert...ou tout autres couleurs...le sang est le même pour tous...rouge !
Je ne fais pas de politique, je n'appartiens à aucune religion, mon coeur est à l'humanité.
C'est effroyable ce qui ce passe aux quatre coins du monde...
Comment peut on au nom d'idéologies, condamner, tuer, massacrer des hommes ?!
Est ce que le coeur des hommes est si sec, n'y a t'il plus de raison qui l'arrête, lorsqu'il se trouve devant un enfant, un être humain, armes à la main et le descendre comme on le ferait à la chasse pour un animal ?!
Tout le monde devrait se sentir concerné par ce qui se déroule dans tous les pays, que ce soit en Palestine ou ailleurs...l'homme devrait se regarder en face devant autant d'horreurs.
Comment l'humanité en est elle arrivée là ?
On fait de notre terre...un charnier de vies...
A croire qu'il est aisé de manipuler les masses pour qu'elles s'entretuent.
Certains répondront qu'il faut connaitre l'histoire de ces deux peuples pour comprendre où ils en sont mais moi je demande...est il nécessaire qu'il y ait autant de tueries, de massacres, de vies innocentes volées pour chercher à comprendre ?
A qui cela profite t'il ?
Qui entretient cela ?
Des hommes au coeur sec, avides de pouvoir, des hommes qui ne se sentent pas concernés comme si une partie de la surface de la terre n'était pas leur moitié.
Je serre sur mon coeur tous ces êtres qui défendent la vie au dépit de la leur, et ce même s'ils sont l'objet de manipulation faites par d'autres hommes parce qu'ils ne savent pas, ils n'ont pas le temps de réaliser ce qui se trame quand ils pensent qu'on leur vole leur dignité.
Tendresse
Je suis complètement hors toutes politiques, mais je m'insurge en tant qu'être humain sur ce qui se passe si loin de chez moi, comment rester indifférente ?!
il y a quelques années, un ami a fait un voyage en Israël, et ce qu'il a constaté sur le "traitement des palestiniens est révoltant.
Chaque fois qu'un enfant meurt sous les coups de la guerre, c'est l'humanité tout entière qui doit avoir honte !
Je suis contre toutes violences, mais je pleure devant de tels actes d'un côté comme de l'autre !
Paix pour tous !!!